Affirmer que les droits de l’homme commencent par ceux de l’enfant
semble une contre-vérité puisqu’historiquement c’est bien le contraire qui s’est
produit!
Et, encore aujourd’hui, l’enfant a des droits mais qui ne
sont généralement exerçables par lui qu’avec l’accord ou l’accompagnement d’un
adulte.
Mais, pour en revenir à ces droits fondamentaux qui sont
contenus dans la Convention
des Droits de l’Enfant, il est évident que, dans le monde du XXI° siècle et
pas seulement dans les pays qui ont un niveau de vie élevé, sans droits de l’enfant
réels et concrètement appliqués, pas de vraie civilisation humaniste.
De ce point de vue, oui, tout commence par les droits de l’enfant.
Force est de constater que ces droits demeurent souvent de
belles paroles.
Ce n’est évidemment pas acceptable et il est nécessaire qu’il
y ait une véritable prise de conscience pour que cela change de manière
définitive avec ce que nous appelons la mobilisation
citoyenne.
Cela n’interdit pas, non plus, de réfléchir à de nouveaux
droits qui peuvent être développés pour les enfants et les adolescents.
Ainsi, comme pour les adultes, dans des sociétés qui
évoluent sans cesse et dans le cadre du progrès de la vision humaniste, il est
possible d’engager cette réflexion à l’instar de Jean-Pierre
Rosenczveig, le président du Tribunal pour enfants de Bobigny
(Seine-Saint-Denis) et inlassable défenseur de la cause des enfants.
La mission de la société et de la famille est de faire
grandir un enfant dans la sécurité et l’amour, en lui permettant d’acquérir le
savoir qui fera de lui un individu libre, capable de réaliser ses
potentialités.
Mais cette mission est également de lui permettre d’être le
plus possible maître de son destin, de décider lui-même ce qui est bon pour lui
quand il le peut.
Car un enfant est une personne pas un objet.
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!
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