Protéger les enfants c’est aussi leur offrir les meilleures
conditions possibles pour vivre et grandir ainsi qu’un véritable avenir.
Pour cela, la société française doit se mobiliser et donc, les
pouvoirs publics qui, comme l’a rappelé le Comité des droits de l’enfant des
Nations Unies, n’ont pas ni plan, ni même stratégie nationale globale pour les
enfants et ce depuis des années.
C’est dans ce cadre que 88 associations
ont lancé un appel
ce mardi 28 janvier dans lequel elles demandent par le biais du collectif Construire Ensemble la Politique de l’Enfance
(CEPE) la mise en place d’une politique pour l’enfance en France.
Pour ce faire, elles demandent la création d’un Conseil
national de l’enfance et d’une instance interministérielle de l’enfance.
L’appel estime que «pour qu’advienne un grand et vrai
projet, digne de l’enfance, celle-ci doit bénéficier d’une politique qui:
- reconnaît chaque enfant comme une personne unique, dont le
développement est singulier, titulaire des mêmes droits que tout être humain,
mais qui nécessite une écoute et une attention particulières au titre de ses
possibilités propres et spécifiques;
- prend en compte ses besoins en termes d’accueil, de santé
et développement, d’éducation, de culture, de loisirs, de repos, d’émancipation
et de bien-être, au sein de sa famille et dans les institutions et services qui
y contribuent ;
- lui offre des conditions de vie dignes et épanouissantes,
dès la naissance, et ce jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte ;
- fait une large place à la prévention des difficultés et
des souffrances de l’enfant, aussi précocement que possible avant leur éventuel
cumul, tout en respectant la singularité, la variabilité et la liberté du
développement de chaque enfant et des processus de parentalité; une prévention
prévenante, humaniste et éthique, qui évite les dommages occasionnés à la personne
en prenant soin de sa dignité et en soutenant sa capacité à reprendre confiance
en elle-même et en la société;
- garantit un accès pour chaque enfant et pour tous les
enfants aux mêmes droits fondamentaux et indivisibles reconnus par la Convention
Internationale des Droits de l’Enfant, qu’il s’agisse des droits sociaux,
économiques et culturels ou des droits civils et politiques».
Comme nous le disons à TOPA[E]! les
droits de l’homme commencent par ceux de l’enfant.
Et il ne peut y avoir des droits effectifs de l’enfant que
par une démarche humaniste qui nécessite la mise en place de politiques ayant un
sens et un objectif communs.
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!
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