Qu’ils soient tués, déplacés, malades, manquant de
nourriture et d’hygiène élémentaire, qu’ils soient recrutés par des armées, des
milices ou des bandes armées pour servir de chair à canon ou être obligé de
tuer, les enfants sont toujours les victimes des conflits armés.
C’est ce que rappelle l’association Save
The Children dans un clip qui a fait le tour de la planète à l’occasion du
triste troisième anniversaire du déclenchement de la guerre
civile en Syrie où les enfants tués se comptent en milliers.
Dans le même temps, l’association a publié un rapport «A devastating toll / The impact of three years of war on the health of Syria’s children» (Un bilan dévastateur / L’impact de trios ans de guerre sur la santé des enfants syriens).
«La guerre civile en Syrie, explique Save The Children, a eu un impact dévastateur sur les enfants. Au moins 1,2 million d’enfants ont fui le conflit et sont devenus des réfugiés dans les pays voisins pendant que 4,3 millions d’enfants ont besoin d’une assistance humanitaire en Syrie. Les enfants ont été les témoins d’une extrême violence qu’ils ont eux-mêmes expérimenté et plus de 10.000 jeunes vies ont été perdues à cause de cela.»
Le rapport se focalise sur l’absence de soins médicaux de base qui aboutissent à ce que de plus en plus d’enfants souffrent et meurent de maladies qui pourraient être évitées.
C’est ce que rappelle de son côté l’Unicef avec une nouvelle campagne intitulée «Enfants, pas soldats» qui visent à dénoncer le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les forces gouvernementales.
«Il existe un consensus entre les États sur le fait qu’aucun enfant ne doit être recruté ou utilisé par les forces gouvernementales lors de conflits, » a déclaré la Représentante spéciale de l’Unicef, Leila Zerrougui en lançant la campagne à New York. «Le moment est venu pour la communauté internationale de s’unir et de tourner la page, une fois pour toutes, sur le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces de sécurité lors de conflits.»
Tous ces enfants, outre qu’ils ne sont pas assez protégés et aidés, ont en commun de ne pas bénéficier de leurs droits basiques. Une situation évidemment inacceptable au XXI° siècle pour tous ceux qui placent les valeurs de l’humanisme universel au premier plan de leurs préoccupations.
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!
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