Le Comité des
Nations Unies sur les droits des enfants (CRC) vient de publier un
rapport accablant sur la manière dont le Vatican
permet aux ecclésiastiques auteurs d’actes de pédophilies de demeurer impunis.
Le Comité se déclare «gravement préoccupé [de voir] que le
Saint-Siège n'a pas reconnu l'étendue des crimes commis, n'a pas pris les
mesures nécessaires pour faire face à ces affaires de pédophilie et pour
protéger les enfants, et a adopté des politiques qui ont entraîné la poursuite
de ces abus et l'impunité pour leurs auteurs».
Il affirme, par ailleurs, qu’il y a, de la part du Vatican «une
violation de la Convention [des droits de l’enfant] jusqu'à maintenant parce
qu'ils n'ont pas fait tout ce qu'ils auraient dû».
Le Comité demande dans la foulée que le Saint Siège signe
cette convention.
Il demande, en outre, que tous les responsables d’actes de
pédophilies au sein de l’église soient déférés devant la justice, que le
Vatican rende publique toutes ses archives sur les affaires de pédophilie et
que tous ceux qui «ont caché leurs crimes» rendent des comptes.
Ce rapport que le Vatican a remis en cause l’accusant de présenter des faits «déformés», vient mettre un bémol aux déclarations de l’église qui affirmait depuis le pape Benoît XVI que tout était fait pour punir les responsables d’actes de pédophilies et de les exclure de son sein après des années de silence et de déni.
Un discours repris par l’actuel pape François.
Le comité des Nations unies estiment, a contrario, que la loi du silence et celle de l’impunité demeurent encore la règle.
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!