Ce sont ceux, selon l’organisation
internationale qui se mobilise en leur faveur, qui «sont privés d’un de
leurs droits fondamentaux: celui d’avoir une identité reconnue, tel qu’inscrit
dans la Convention
des Droits de l’Enfant, dont on fête cette année le vingt-cinquième
anniversaire. Ces enfants n’existent tout simplement pas officiellement pour
les administrations de leurs pays, n’ayant pas été enregistrés à la naissance
du fait de la pauvreté et de l’exclusion, de l’éloignement ou encore de la
discrimination.
L’Unicef estime qu’ils sont des centaines millions dans le
monde dans ce cas, principalement en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud,
mais aussi en Europe.
Dans un rapport publié en décembre 2013, elle chiffrait à 230 millions les enfants de moins de cinq ans qui n’ont jamais été enregistrés à la naissance, soit environ un enfant de moins de cinq ans sur trois dans le monde.
Selon ce document «sans identité, ces enfants sont souvent privés d’accès à l’éducation, de soins de santé et de sécurité sociale et sont plus exposés à l’exploitation et aux abus. Sans nationalité, ils sont aussi des apatrides. En cas de catastrophe naturelle ou de conflit, il est par ailleurs très difficile de réunir les enfants séparés de leur famille en l’absence de documents officiels».
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!